Inflation de mots, commentaires et sur-commentaires, messages vides de sens, , messageries, appels. À l'aide ! Heureusement, la poésie, la Légion et la littérature volent à notre secours.
Excellent sujet sur le blabla ! Quand je pilotais une équipe de 30 consultants, face à l'afflux permanent d'emails (j'avais estimé qu'il me fallait consacrer 5 heures par jour à leur lecture !), en réunion d'équipe j'ai un jour déclaré : "considérez que je ne lis pas vos emails." J'ai tout de suite observé une baisse du trop plein et que les consultants prenaient leurs petites pattes pour venir jusqu'à mon bureau me faire part d'informations importantes.
J'avoue, j'ai un peu buté sur les messages vocaux. Je fais partie de celles qui les utilisent beaucoup et je trouve qu'au contraire, ils sont très positifs. Entre autres, je trouve qu'ils permettent :
1) D'ajouter une notion de temps, de pause. On ne peut pas toujours écouter un message, alors on ATTEND et on l'écoute quand on PEUT et quand on est DISPONIBLE.
2) De déconnecter ne serait-ce que quelques secondes nos yeux des écrans, sur lesquels on est rivés sans arrêt les trois quarts du temps de la journée.
3) D'ajouter de l'humanité aux échanges. Dans de nombreuses conversations directes (contrairement à la littérature immersive), les mots et les smileys ne suffisent clairement pas à résoudre ou éviter certains conflits. Entendre la voix de la personne sur des sujets, même si on l'écoute plus tard, permet de ramener de l'émotion, de la vraie, malgré la distance.
Bien sûr, tout est relatif et tout est une question de mesure. J'ai juste eu l'impression qu'on les diabolisait un peu, alors qu'ils ont aussi du bon. Du très bon, même, à mon sens. :)
Merci Michaël pour ce "retour d'expérience" sur l'usage du mail. Quand on doit marcher, on devient économe dans la communication ;-)
Merci aussi pour le lien vers ta recension de "Petite poucette". Petit livre limpide que j'avais bien aimé aussi.
Je ne pensais pas aux messages vocaux, sur WhatsApp par exemple. C'est vais, ils sont pratiques et accessibles en mode asynchrone.
Je pensais plutôt aux interruptions du téléphone : laisser un message provoque d'abod une sonnerie puis une alerte quand le message est déposé ;-)
Excellent sujet sur le blabla ! Quand je pilotais une équipe de 30 consultants, face à l'afflux permanent d'emails (j'avais estimé qu'il me fallait consacrer 5 heures par jour à leur lecture !), en réunion d'équipe j'ai un jour déclaré : "considérez que je ne lis pas vos emails." J'ai tout de suite observé une baisse du trop plein et que les consultants prenaient leurs petites pattes pour venir jusqu'à mon bureau me faire part d'informations importantes.
Merci aussi pour le partage de l'interview de Michel Serres. Je te recommande d'ailleurs la lecture de son livre Petite poucette. J'en parle sur mon blog : https://michaeltartar.com/2013/06/07/petite-poucette-michel-serres-note-de-lecture/
J'avoue, j'ai un peu buté sur les messages vocaux. Je fais partie de celles qui les utilisent beaucoup et je trouve qu'au contraire, ils sont très positifs. Entre autres, je trouve qu'ils permettent :
1) D'ajouter une notion de temps, de pause. On ne peut pas toujours écouter un message, alors on ATTEND et on l'écoute quand on PEUT et quand on est DISPONIBLE.
2) De déconnecter ne serait-ce que quelques secondes nos yeux des écrans, sur lesquels on est rivés sans arrêt les trois quarts du temps de la journée.
3) D'ajouter de l'humanité aux échanges. Dans de nombreuses conversations directes (contrairement à la littérature immersive), les mots et les smileys ne suffisent clairement pas à résoudre ou éviter certains conflits. Entendre la voix de la personne sur des sujets, même si on l'écoute plus tard, permet de ramener de l'émotion, de la vraie, malgré la distance.
Bien sûr, tout est relatif et tout est une question de mesure. J'ai juste eu l'impression qu'on les diabolisait un peu, alors qu'ils ont aussi du bon. Du très bon, même, à mon sens. :)
Toute belle journée, Xavier. Et à bientôt !