"Vous avez un nouveau message"
L'année se finit bien pour la newsletter de Zevillage : abonnements en hausse, "taux d'engagement" aussi. Pour continuer, j'ai besoin de votre avis.
Chère lectrice et cher lecteur,
J’ai décidé à l'unanimité avec ma conscience que j'appuyais sur le bouton pause de la newsletter pour la fin d’année. Cotillons, chocolats, cadeaux, fêtes familiales, religieuses, amicales, nous avons tous des priorités pour cette période joyeuse. Vous avez probablement d’autres choses à faire en ce moment qu’à réfléchir à l’avenir du travail.
Mais, avant d'hiberner, et période de fin d’année oblige, j’ai envie de dresser un mini bilan avec vous (les bonnes nouvelles sont meilleures quand on les partage) et de recueillir votre avis sur les perspectives.
D’abord, je profite de ce moment de non-travail pour vous remercier chaleureusement de votre fidélité, de vos messages de soutien, de vos envois d’informations qui contribuent à enrichir la newsletter.
Ensuite, sans faire de powerpoint ou de tableau croisé dynamique, je suis heureux de partager avec vous quelques bons indicateurs.
Chaque semaine, vous prenez plaisir à lire cette newsletter : une moyenne de 35 à 40% de taux d’ouverture des mails et de 15 % de taux de clic sur les liens pour près de 7 900 abonnés.
L’an dernier, j’avais amélioré le “taux d’engagement” de la newsletter, comme disent les marketeurs, en supprimant près de 3 000 abonnés non-actifs. Difficile décision mais qui n’est finalement qu’une petite blessure d’ego. À quoi cela sert-il de se la pêter avec un grand nombre d’abonnés s’ils ne vous lisent pas ?
Ces bonnes nouvelles ne sont toutefois pas synonymes de réussite. Il faut trouver un modèle économique à la newsletter pour durer.
J’ai besoin de votre avis
Côté économique donc, vous vous souvenez peut-être, il y a quelques mois, que j’avais lancé un abonnement payant : un flop. J’ai vite fait machine arrière.
Je m’étais trompé, ou plus exactement, je n’avais pas pris en compte un fait bien connu chez les éditeurs de média : plus grand monde ne veut payer pour de l’information dont on pense qu’elle est accessible partout gratuitement.
Pourtant, mon travail de veille, de curation de sélection, de lutte contre l'infobésité, a une valeur : vous faire gagner du temps pour trier et sélectionner les informations qui comptent vraiment, creuser pour tenter de vous faire approcher de la vérité et de la réalité, discerner les tendances en veillant à ne pas prendre ses désirs pour des réalités.
Comme j’aime construire et publier cette newsletter et que je veux continuer à la faire vivre, il faut bien que je lui trouve un modèle économique. Et comme je veux maintenir la gratuité de sa formule de base, je souhaite obtenir votre avis à propos d’une nouvelle offre, payante, fidèle à la ligne de la non-surcharge en information.
Cette offre comprendra :
la newsletter gratuite, comme pour tout le monde
la publication, via un réseau social fermé, de 1 à 5 infos par jour (pas plus pour ne pas vous saturer) qui ne sont pas publiées dans la newsletter
un webinaire privé par mois d’échanges avec un invité
et, éventuellement, un groupe privé pour des échanges avec vos pairs.
Dites-moi franchement avec ce sondage ce que vous en pensez. Vous pouvez aussi laisser un commentaire si vous voulez en dire plus long ou plus nuancé.
Avant de vous laisser vaquer à vos activités de fin d’année, je voulais vous demander une dernière chose. Aidez-moi à faire connaître la newsletter auprès de vos proches ou de vos collègues. Vous l’aimez ? Ils l’aimeront.
Profitez sereinement de ces quelques derniers jours de 2023 et portez-vous bien.
À l’année prochaine.
Xavier
Bonjour Xavier. Ci-après l'URL du blog sur lequel nous postons notre revue de presse. Le "nous" correspond à deux personnes (un ami et moi). Le blog est hébergé par Médiapart (le "Club"). Il n'y a aucune forme de lien entre la rédaction de Médiapart et nous. Il n'y a aucun besoin d'un quelconque abonnement pour y accéder. Chaque revue de presse fait l'objet d'un billet de blog spécifique. Deux revues de presse sont éditées chaque semaine, les mercredi soir et dimanche soir. Donc vous pouvez "remonter" jusqu'à nos débuts, fin 2019.
L'URL : https://blogs.mediapart.fr/collectif-lactu-en-continu/blog
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Et puisque la date de ce commentaire s'y prête : Meilleurs voeux pour 2024 :)
Bonjour. Un questionnement plus que légitime : comment monétiser un travail de recherche/documentation/synthèse alors que se multiplient les "cocons informationnels" pour mieux cultiver les biais de confirmation (quand ce n'est pas l'entresoi) ? Je ne vais pas me lancer dans un roman feuilleton sur le sujet. J'ai cliqué sur "la newsletter gratuite me suffit". Je ne suis pas hostile à une option payante, mais je fais moi-même une revue de presse qui est diffusée sur un blog (et dont Zevillage fait régulièrement partie), autant dire que le temps que je passe à lire/écouter/trier et "méditer" sur l'information, ses supports et les "péripéties" liées tant à sa mise en forme qu'à sa diffusion me prennent déjà "pas mal de temps". Mais comment clore cette réponse sans d'une part vous dire "merci" pour la pertinence et l'intérêt de votre travail. Et d'autre part, au risque d'encourir un jugement pour hérésie, poser une question : est-ce que, justement, le problème ne se pose pas en termes de répartition de la monnaie entre ceux qui fournissent un travail et ceux qui, quoiqu'ils n'en fournissent pas, la gèrent, la monnaie ? Une sorte de "question anthropologico-monétaire" de la répartition du bénéfice de la valeur d'usage.