L'observation des signaux faibles ne vous aidera pas forcément à comprendre le futur du travail ni à vous y adapter. La vérité est ailleurs, ne restez pas seuls, entraidez-vous.
Sur le pourquoi on n'agit souvent pas par rapport aux signaux faibles, il y a deux autres phénomènes: 1/ le biais de normalité (on ne croit pas que les choses peuvent être vraiment perturbées) 2/ l'inertie des organisations et des processus de décision.
C'est étonnant comment on arrive à transformer un projet de consistant à interdire la vente de véhicules thermiques neuf en une punchline "se débarrasser de 260 millions de véhicules, c'est socialement inacceptable".
Sauf erreur de ma part, le projet ne concerne pas le marché de l'occasion.
Et encore moins le droit de continuer à utiliser sa voiture thermique.
L'évolution du flux conditionne la valeur du stock. Le tendance vers le 0 thermique neuf précipite l'évolution du parc. Les chiffres sont explicites, même si, en effet, "On a tendance à interpréter la réalité par rapport à ses préjugés.". La perception de cette évolution est un bon déclencheur de l'action permettant d'accompagner l'évolution. Multiplier par 3 ou plus la durée d'exploitation de voitures existantes prend vraiment tout son intérêt dans ce contexte. Si ce contexte n'existait pas, rendre des véhicules durables garderait un intérêt moral (Ah ! les bons sentiments) mais certainement pas commercial.
L'interdiction vise en effet les véhicules neufs. Mais cette disposition risque d'accélérer l'obsolescence du stock des occasions à moteur thermique. Va-t-on les détruire en fin de vie alors que seul leur moteur est usé ou trop polluant ? Ou bien les "upcycler" en changeant juste le moteur comme le propose Lormauto ?
Très inspirant avec une prise de hauteur intéressante.
Merci ;-)
Sur le pourquoi on n'agit souvent pas par rapport aux signaux faibles, il y a deux autres phénomènes: 1/ le biais de normalité (on ne croit pas que les choses peuvent être vraiment perturbées) 2/ l'inertie des organisations et des processus de décision.
Cela constitue en effet beaucoup de freins au changement...
C'est étonnant comment on arrive à transformer un projet de consistant à interdire la vente de véhicules thermiques neuf en une punchline "se débarrasser de 260 millions de véhicules, c'est socialement inacceptable".
Sauf erreur de ma part, le projet ne concerne pas le marché de l'occasion.
Et encore moins le droit de continuer à utiliser sa voiture thermique.
Attention à ne pas confondre le stock et le flux.
L'évolution du flux conditionne la valeur du stock. Le tendance vers le 0 thermique neuf précipite l'évolution du parc. Les chiffres sont explicites, même si, en effet, "On a tendance à interpréter la réalité par rapport à ses préjugés.". La perception de cette évolution est un bon déclencheur de l'action permettant d'accompagner l'évolution. Multiplier par 3 ou plus la durée d'exploitation de voitures existantes prend vraiment tout son intérêt dans ce contexte. Si ce contexte n'existait pas, rendre des véhicules durables garderait un intérêt moral (Ah ! les bons sentiments) mais certainement pas commercial.
L'interdiction vise en effet les véhicules neufs. Mais cette disposition risque d'accélérer l'obsolescence du stock des occasions à moteur thermique. Va-t-on les détruire en fin de vie alors que seul leur moteur est usé ou trop polluant ? Ou bien les "upcycler" en changeant juste le moteur comme le propose Lormauto ?