L'expression Future Of Work peut exprimer un souci prospectif du monde du travail. Mais elle illustre aussi un gros n'importe quoi, fait de légèretés, de modes, d'intérêts cachés.
À propos des signaux faibles, il faut bien voir, comme le dit Philippe Silberzahn, qu'ils ne permettent pas de prédire l'avenir. Ce n'est qu'après coup qu'on peut reconnaître qu'un signal faible était le bon. Pas avant l'événement :
Je suis également d'accord avec l'invisibilisation de toute une partie de la population dans le sujet du FOW. Soit parce qu'ils sont non salariés, soit parce qu'ils sont " travailleurs essentiels " dont le métier n'est pas glamour dans Linkedin.
Merci pour cette salutaire prise de distance par rapport à tous les contenus produits à la va-vite à grand renfort de buzz words et de pseudo-tendances issues de soi-disantes études... L'article cité est intéressant. Pour ma part, j'utilise volontiers l'expression "future of work" non pas pour prédire une révolution inéluctable, mais pour simplement dire mon intérêt envers le sujet de l'évolution du travail. Lequel n'évolue pas de la même façon ni à la même vitesse pour tout le monde. Les tendances ne sont souvent que des moyennes qui ne veulent pas dire grand-chose, sauf si elles sont des signaux faibles qui deviennent de moins en moins faibles - se méfier cependant des signaux faibles amplifiés par les réseaux sociaux et les consultants.
Je vais ce week-end de 3 jours en province, retrouver parmi les membres de ma famille une opticienne, un représentant de commerce, un pédiatre, une institutrice, un photographe... Bref, que des gens dont ne parlent jamais les posts de LinkedIn et qui d'ailleurs ne sont pas sur LinkedIn. Pour autant, ils sont aussi concernés par le future of work, on parle reconversion, motivation, équilibre... sans les buzz words. Une déconnection salutaire !
Merci Cécile pour ce commentaire.
Je partage votre avis sur le FOW.
À propos des signaux faibles, il faut bien voir, comme le dit Philippe Silberzahn, qu'ils ne permettent pas de prédire l'avenir. Ce n'est qu'après coup qu'on peut reconnaître qu'un signal faible était le bon. Pas avant l'événement :
https://philippesilberzahn.com/2017/09/25/ne-comptez-pas-trop-sur-les-signaux-faibles-pour-anticiper-avenir/
Je suis également d'accord avec l'invisibilisation de toute une partie de la population dans le sujet du FOW. Soit parce qu'ils sont non salariés, soit parce qu'ils sont " travailleurs essentiels " dont le métier n'est pas glamour dans Linkedin.
Bonjour Xavier,
Merci pour cette salutaire prise de distance par rapport à tous les contenus produits à la va-vite à grand renfort de buzz words et de pseudo-tendances issues de soi-disantes études... L'article cité est intéressant. Pour ma part, j'utilise volontiers l'expression "future of work" non pas pour prédire une révolution inéluctable, mais pour simplement dire mon intérêt envers le sujet de l'évolution du travail. Lequel n'évolue pas de la même façon ni à la même vitesse pour tout le monde. Les tendances ne sont souvent que des moyennes qui ne veulent pas dire grand-chose, sauf si elles sont des signaux faibles qui deviennent de moins en moins faibles - se méfier cependant des signaux faibles amplifiés par les réseaux sociaux et les consultants.
Je vais ce week-end de 3 jours en province, retrouver parmi les membres de ma famille une opticienne, un représentant de commerce, un pédiatre, une institutrice, un photographe... Bref, que des gens dont ne parlent jamais les posts de LinkedIn et qui d'ailleurs ne sont pas sur LinkedIn. Pour autant, ils sont aussi concernés par le future of work, on parle reconversion, motivation, équilibre... sans les buzz words. Une déconnection salutaire !