Le travail hybride est bon pour l'engagement des salariés
Le travail hybride est bon pour l'engagement des salariés
Selon l'institut Gallup, les salariés français sont parmi les plus désengagés au monde. Heureusement, selon une autre étude, le travail hybride favorise l'engagement. Vous savez donc quoi faire.
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Dans son rapport 2022 de l’État des lieux du travail mondial, publié hier, l’institut Gallup conclut que l’année 2021 a encore été, à cause de la pandémie, difficile pour le monde du travail des 38 pays étudiés. Pour les dirigeants, dit le rapport, il y a beaucoup de place pour se poser la question "Comment puis-je créer un lieu de travail prospère pour mes employés aujourd'hui ?".
Bonne question, car les salariés français, selon cette étude, sont les moins investis d’Europe. Leur engagement n’est qu’à 6 % en 2021, soit un point de moins qu’en 2020.
Parmi les 38 pays étudiés par Gallup, seule l’Italie affiche un score d’engagement plus bas que celui de la France, à 4%. Parmi les grands pays de la zone européenne qui affichent des taux d’engagement inférieurs à 10%, on compte aussi le Royaume-Uni (9%) et l’Espagne (9%).
L’Allemagne et les Pays-Bas enregistrent des taux d’engagement au moins deux fois plus élevés qu’en France, à 16% et 12% respectivement.
La Roumanie - le pays d’Europe en tête pour l’engagement de sa force salariale – affiche un taux d’engagement de 33%. Ailleurs dans le monde, les régions où les taux d’engagement des salariés sont les plus hauts sont les Etats-Unis (33%), l’Asie du Sud (27%) et l’Asie du Sud-Est (24%), des taux près de cinq fois plus élevés qu’en France.
Les études Gallup ont toujours montré à quel point l'engagement des salariés était un facteur important de réussite organisationnelle. Les entreprises où l'engagement des employés est élevé affichent une meilleure productivité, de meilleures relations avec les clients externes, un taux de rotation du personnel plus faible et une meilleure rentabilité.
Le travail hybride, ça paye
De son côté, Citrix a publié cette semaine une étude, menée auprès de 900 dirigeants d’entreprises et 1800 salariés de bureaux dans 8 pays dont la France. Elle permet de comparer trois modèles d’organisation : 100% en télétravail, 100% au bureau, et en travail hybride. Sur tous les critères observés, le constat est sans appel : c’est en alternant différents lieux de travail que les salariés sont les plus épanouis et performants.
69% des travailleurs hybrides se sentent productifs, contre 64% des télétravailleurs à plein temps et 59% de ceux qui ne travaillent qu’au bureau.
69% des travailleurs hybrides se sentent motivés/engagés vis-à-vis de leur entreprise, contre 56% des télétravailleurs à plein temps et 51% de ceux qui ne travaillent qu’au bureau.
73% des travailleurs hybrides se trouvent performants, contre 69% et 65% des deux autres types de salariés respectivement.
71% des travailleurs hybrides sentent que leur équipe les motive pour se dépasser au travail, contre 63% et 60% respectivement pour les autres modèles.
70% se sentent connectés à leur entreprise et leur équipe de direction, contre 60% et 58% respectivement.
70% des travailleurs hybrides déclarent se sentir bien au travail, contre 61% et 60% respectivement.
69% des travailleurs hybrides sont prêts à recommander leur entreprise, contre 60% et 56% respectivement.
Ces différents facteurs observés prouvent, selon Citrix, que les modèles flexibles sont les meilleurs, aussi bien pour les salariés que pour leurs employeurs. Ils suggèrent également que le “100% au bureau” semble le pire des trois modèles pour l’expérience des salariés. A qui le dites-vous !
Creuser le sujet
State of the global workplace, édition 2022 du rapport annuel de Gallup
Work rebalanced, le rapport sur le travail hybride de Citrix.
L’espace de travail de votre entreprise favorise-t-il l’engagement de vos salariés ?, une enquête internationale de Steelcase (2016)
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Capital social
Créer un (joli) magazine papier trimestriel sur le travail est un drôle de défi que viennent de relever Joseph Thouvenel et ses associés. Ni finance folle ni lutte des classes, l’humain titre l’éditorial du N° 1. Une ligne éditoriale claire et homogène avec les engagements de son fondateur, syndicaliste à la CFTC, syndicat chrétien inspiré par la doctrine sociale de l’Église.
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Benoît Raphaël, journaliste et fondateur de l’outil de veille Flint, a décidé, il y a quelques semaines, de partir très loin, du jour au lendemain, pour tester une nouvelle aventure : diriger sa startup depuis l’autre bout du monde et voir ce qu’il se passerait.
Pour l’instant, tout à l’air d’aller et il a commencé à donner des nouvelles de sa vie d’entrepreneur en vidéo.
Et voilà, c’est fini pour cette semaine.
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