Vive le pont !
Cette semaine, c'est relâche pour la newsletter de Zevillage. Avec juste une petite perle pour vous occuper pendant ce long pont. Bonne semaine.
Bonjour et bienvenue dans cette édition de la newsletter de Zevillage.
Chaque jeudi, retrouvez les infos qui comptent sur le futur du travail, garanties sans bullshit, avec un temps d'avance. Pour vous donner envie et vous aider à vous engager dans la transformation du travail. Mais cette semaine, c’est relâche.
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Hier soir, en rentrant de Nantes vers ma Normandie, j’ai croisé un flux très dense et continu de voitures qui donnaient l’impression de fuir la capitale. Au bout d’un moment j’ai compris : c’est le pont qui commençait ! Un vrai pont du mois de mai - le seul cette année - qu’on n’avait quasiment pas traversé depuis 3 ans.
Comme il me restait un peu de chemin avant d’arriver à destination, j’ai eu le temps de réfléchir à cette migration d’un week-end.
Nous partons tous en congés au même moment, nous arrivons et repartons tous au travail à la même heure, nous profitons de nos instants de liberté bien cadrés au même moment. Et vous connaissez comme moi les effets pervers (“externalités négatives” en langage comme il faut) de ce type d’organisation : encombrements, saturation des transports en commun, pollution, stress, paralysies économiques du mois d’août et des week-ends de pont, et j’en passe.
Heureusement, la Covid a inséré un coin dans cet engrenage. La liberté d’organisation fait son chemin, cahin-caha, et pas seulement chez les freelances. Mais il reste tant à faire pour être plus épanouis au travail, plus productifs et moins polluants.
Sur ce, je vous souhaite un agréable pont de l’Ascension. Comme vous le voyez, Zevillage est aussi au ralenti. Avant de nous retrouver la semaine prochaine.
Pour finir, la petite perle promise : une interview de l’écrivain de science-fiction et futurologue anglais Arthur C. Clarke. En 1964, il prédit l’Internet, le travail à distance et le nomadisme digital à Bali ou à Londres, la chirurgie d’un cerveau en Nouvelle-Zélande pratiquée depuis Edimbourg : “Les hommes n'auront plus besoin de voyager pour leur travail, ils ne voyageront plus que pour le plaisir”.
Il a également anticipé quelques risques de ce nouvel âge : “J'espère seulement que lorsque ce jour arrivera et quand la ville sera abolie, tout le monde ne sera pas transformé en une banlieue géante”.
Et voilà, c’est fini pour cette semaine.
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