Télétravail : c'est pas Versailles ici
Télétravail : c'est pas Versailles ici
Le télétravail est une bonne solution pour économiser l'énergie au bureau. Un transfert de coûts qui pourrait coincer avec les syndicats mais qui annonce une installation définitive du travail hybride
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Vous avez aimé la Covid, vous adorerez la crise énergétique. Apprêtez-vous à reprendre le chemin de la maison pour travailler. Et à enfiler vos pulls à col roulé.
Le gouvernement a annoncé son plan de sobriété énergétique pour affronter les difficulté d’approvisionnement de gaz et d’électricité cet hiver. “Télétravail, eau chaude, covoiturage” titre la presse unanime.
“Le gouvernement souhaite encourager le télétravail pour limiter les déplacements et réduire le chauffage dans les bâtiments, cite l’AFP. Le ministère de la Fonction publique va annoncer en outre une revalorisation de 15% l’indemnisation télétravail à destination des agents, qui passerait de 2,50 à 2,88 euros par jour.”
Si ce plan s’adresse pour l’instant aux fonctionnaires, le gouvernement encourage vivement les entreprises à mettre en place les mêmes mesures.
Si certaines entreprises, principalement des industries énergivores, envisagent déjà une baisse de production et une fermeture partielle, d’autres ont déjà pensé au télétravail : fermer les bureaux en hiver et passer en full remote pour économiser de l'énergie.
Ce qui revient à transférer les coûts de chauffage et d’électricité chez les salariés.
Un budget pas tout à fait négligeable. EDF a estimé la hausse de la consommation d’électricité pendant le confinement du printemps 2020 chez les télétravailleurs dans une fourchette entre 5 et 7 % par foyer.
Certains télétravailleurs souhaiteraient une indemnité chauffage. D’autres avancent que cette dépense est largement compensée par les économies de frais de déplacement. Deux enquêtes d’Owl Labs et de Deloitte confirment cet avantage : travailler au bureau coûte deux fois plus cher (en anglais) aux salariés que de travailler à distance. On peut donc pronostiquer que ces sujets vont provoquer de belles négociations avec les partenaires sociaux.
La Covid a fait plus pour la banalisation du télétravail que des centaines de colloques au Sénat. Si maintenant la crise énergétique en remet une couche, on peut penser que le travail hybride est réellement parti pour durer.
Alors, pourquoi ne pas imaginer que les prestations du bureau soient déployées au domicile des salariés ? O’net viendrait faire le ménage chez moi, et Sodexo livrerait mon déjeuner à la maison. Plus tout à fait de la science-fiction.
Lyreco est une société française fondée en 1926 dans la région de Valenciennes. Elle distribue des produits et services pour les entreprises et leurs environnements de travail. Depuis la Covid, elle livre les fournitures directement au domicile des salariés télétravailleurs.
En tout cas vous êtes prévenus : en télétravail ou au bureau, pensez à éteindre la lumière. C’est pas Versailles ici.
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🙀 Finalement, le travail serait de gauche
Nous nous posions la question il y a deux semaines : la travail est-il de droite ? Finalement, il serait bien de gauche. On a eu peur.
🧲 Attractivité
Chez Accenture, les salariés ont la possibilité de travailler quatre jours par semaine, sans réduction du temps de travail. En plus du télétravail à la semaine, des horaires flexibles ou encore des congés sabbatiques de trois mois rémunérés à 50 %.
🪑 Circulez !
Steelcase, leader mondial de l’espace de travail, prolonge son engagement dans l’économie circulaire en proposant désormais aux entreprises françaises du mobilier reconditionné.
🍟 Histoire belge
La Belgique adopte le travail à la carte. Les employés et fonctionnaires pourront bientôt travailler quatre jours par semaine, sans perte de salaire. Soit quatre journées de dix heures au lieu des cinq jours de sept heures et demie.
💒 Vide
Les nouvelles générations ne fréquentent plus les lieux publics : un esprit de village qui se perd. Si ces images sont loin de correspondre tout à fait à la réalité, elles sont très présentes dans les discours qui circulent sur les campagnes. Or, comme souvent, les choses sont bien plus complexes.
🍕 La contre-offensive des robots pizzaÏolos
On en a souvent parlé ici : les robots à pizzas c’était moyen. Ils reviennent en force, pour de bonnes raisons, grâce à plusieurs startups : rareté du personnel de restauration, précision dans la réalisation de la recette et… non gaspillage du fromage, gros poste de coût.
🏝 Télétravail outre-mer
Le télétravail séduit de plus en plus d'ultramarins. Les entreprises et territoires y trouvent un moyen d'attirer les travailleurs qualifiés, tandis que les salariés peuvent (re)découvrir les outre-mer.
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il y aurait 80 000 distributeurs automatiques de produits alimentaires à travers la France. Les débuts de ces appareils remontent au milieu des années 80 avec un distributeur de pain frais à Cholet.
Et voilà, c’est fini pour cette semaine.
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toujours très pertinent et agréable à lire !
bravo