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Avatar de Aurélien

En fait, n'importe quel métier peut être épanouissant. Rien n'est inscrit en dur dans son essence. Il devient épanouissant si on est en mesure d'agir sur son environnement, son organisation, pour pouvoir l'exercer comme on l'entend.

Quant à la pyramide de Maslow (qui date quand même des années 50 !), elle reste hélas enseignée un peu partout, alors qu'elle est depuis des dizaines d'années sérieusement (et scientifiquement) remise en question. Si réellement nous travaillons d'abord pour ce que cela nous apporte à nous-mêmes (et je suis d'accord avec ce point si tant est que l'on parle aussi de l'apport psychique et non pas exclusivement matériel comme les revenus), alors nous ne sommes plus dans le système de Maslow mais plutôt dans une pyramide inversée comme le prône la psychologie positive (sur laquelle je serai aussi très critique).

Eva Illouz interrogeait récemment (2018) cette théorie de manière très pertinente (et bien documentée) dans son ouvrage "Happycratie" (page 122, édition Premier Parallèle) : « Comment expliquer que quelqu'un risque sa sécurité [2ème niveau selon Maslow] pour devenir artiste ou pour se lancer dans une nouvelle carrière ? »

Je vous invite d'ailleurs à lire cet ouvrage qui apporte un éclairage et des références très intéressantes à consulter sur ce sujet.

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Avatar de Xavier de Mazenod

C'est vrai que nous travaillons d'abord pour ce que cela nous apporte à nous-mêmes. Voir la pyramide de Maslow et la hiérarchie de nos besoins.

Mais, une fois les besoins essentiels (nos revenus) atteints, la satisfaction d'être utile peut s'exprimer. Ou nous frustrer quand nous ne l'atteignons pas.

Tout le monde n'a pas la chance d'exercer un métier épanouissant...

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