Cultive ton jardin !
Cultiver un jardin apporte beaucoup de bien-être et de satisfaction. Pourquoi ne pas laisser entrer la nature dans l'entreprise, à commencer par l'installation de jardins partagés ?
Bienvenue dans cette nouvelle Newsletter de Zevillage. Je suis Xavier de Mazenod. Je vous envoie chaque jeudi, dans votre boîte mail, des idées et des trouvailles pour comprendre ce que nous réserve le futur du travail et pour vous aider à travailler mieux et vivre mieux.
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Édito plus court
Je ne peux pas venir à la réunion, j’ai arrosage
Je vais faire comme dont je vous recommande la newsletter : chaque semaine elle dit d’où elle l’a écrite (elle a la bougeotte). Aujourd’hui, je suis à Londres, en vacances, ce qui explique par ailleurs cette édition un peu raccourcie.
Hier en voyant des jardins collectifs dans la ville, j’ai repensé à un film charmant de Mike Leigh, Another Year, qui se passe à Londres. Les jardins familiaux en sont le héros et le fil conducteur. On suit les aventures familiales et amicales de Tom et Geri (sic), un couple de soixantenaires qui entretient son lopin de jardin pendant les quatre saisons.
J’adore les jardins familiaux, ou jardins ouvriers, et j’ai écrit plusieurs fois sur ce sujet. Ils sont un mélange de poésie, d’échappatoire, de ressources financières complémentaires (les bons légumes sont chers) et de sociabilité.
Le concept des jardins ouvriers est apparu en Angleterre au début du XIXe siècle, puis en Allemagne. En France, ils ont été créés dans les Ardennes, à Sedan, à la fin du XIXe siècle, par une femme, Félicie Hervieu.
Ce concept des jardins ouvriers sera copié par l’abbé Volpette, à Saint-Étienne. Ensuite, l’abbé Lemire, à Hazebrouck, dans le Nord, développera l’idée et l’étendra à toute la France. L’objectif était d’améliorer la condition des ouvriers et, pour le père Volpette, d’occuper les hommes pour leur éviter d’aller dépenser la paye au bistrot !
Après la Seconde Guerre mondiale, cette conception du jardin s’ouvre à d’autres publics. On les appelle depuis jardins familiaux, concept qui évolue parfois vers celui de jardin partagé.
Tous ceux qui cultivent un jardin savent qu’il apporte de bons légumes mais aussi un entretien du corps et de l’esprit. Jardiner c’est comme méditer : c’est bon pour apaiser le stress.
Certaines entreprises laissent donc entrer la nature dans leur murs : des espaces verts dans les bureaux, des murs végétaux et, parfois, des jardins partagés corporates.
La pratique du jardinage en entreprise, comme ailleurs, participe au bien-être au travail mais il réduit aussi l'absentéisme, il favorise la cohésion d'équipe et il améliore la qualité de l'air. Enfin, il renforce la marque employeur, à condition, bien-sûr, qu’il découle d’une volonté d’authenticité.
À défaut de jardin dans l’entreprise, il est toujours possible de s’adonner aux walking meetings en extérieur comme le pratiquent Jeff Weiner, le président exécutif de Linkedin ou Mark Zuckerberg, le boss de Meta.
Il ne reste plus aux entreprises qu’à suivre l’injonction de Voltaire : “Cultivons notre jardin” ! Elle pourront ensuite, en toute détente, envisager à la phase suivante : venons au bureau avec notre chien.
Mixité et inclusion pour favoriser l’innovation
Pendant quatre semaines, nous présentons des projets contribuant à la RSE du groupe Stellantis. Cette semaine, la mixité et l’inclusion.
Groupe mondial (160 nationalités représentées dans 37 pays), Stellantis place logiquement la diversité et l'inclusion au centre de sa politique. Déjà, 30% des postes à responsabilité sont occupés par des femmes ; le groupe à la volonté d’augmenter ce chiffre à 35% dans les postes de direction, d’ici fin 2030.
🟥 Découvrez les initiatives de la RSE de Stellantis
⛺️ Coworking insolite
Les espaces de cowoking corporates ne vous tentent pas ? Choisissez parmi ces espaces insolites : sur une péniche, dans une ancienne chapelle, au bord de la mer, dans un container, sur une aire d’autoroute (bof), dans un camping, dans une salle d’escalade, en pleine campagne ou dans un stade de foot.
🚜 Lettre aux paysans
”Ce que j’ai à dire aux paysans” est l’introduction de Michel Serres à un livre de Laurent Jézéquel, Écoutons les agriculteurs raisonner. Une réflexion sur le vivant, la nature, le travail des agriculteurs et sur la science. Une petite perle.
🎡 Y’a du progrès
L’idée de progrès a du plomb dans l’aile, principalement à cause d’une perte de confiance dans l’avenir. Comment entreprises et citoyens peuvent-ils collaborer pour redéfinir ensemble un progrès qui a du sens et restaurer la confiance de tous ?
💂♀️Je ne veux voir qu’une tête !
Les sous-cultures sont un phénomène courant en entreprise. Pour leur permettre de co-exister avec la culture dominante sans menacer la cohésion interne et la performance de l’organisation, que faut-il faire ?
🥇 Prix du roman d’entreprise
Il faut évacuer la petite ambiance soviétique de cette démarche du ministère du Travail et se concentrer sur le résultat: récompenser des œuvres dont l’intrigue se déroule dans le monde professionnel.
😱 L’invasion des LLM
Selon une étude de BDM, plus de 73% des pros du digital utilisent ChatGPT dans leur travail et 50% l’utilisent tous les jours. Les experts en acquisition et en référencement sont les professionnels qui utilisent le plus ChatGPT (88%). Avec éthique ?
😆 LoL
Alors qu'il souhaite mettre à plat les règles du télétravail dans sa collectivité, le président de la région PACA, Renaud Muselier, a estimé face aux syndicats que les journées effectuées à domicile n'étaient que des journées chômées déguisées.
Vite dit
L'entreprise traditionnelle verticale et déshumanisée n'a plus la cote. 🌀 Vous allez rire, la Covid revient ! 🌀 Beaucoup d’avantages et peu d’inconvénients au travail hybride : Doctissimo en est sûr.
Les Nuls nous l’ont expliqué il y a déjà longtemps : imanche, faites votre devoir de citoyen. Alors, votez !
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